Bien que l’appareil soit surtout destiné à la supériorité aérienne, il a de bonnes capacités d’attaque air-sol. La version biplace, qui avait été développée sur fonds propres du constructeur, est commandée en 1977. Celle-ci voit son emport en carburant diminuer et n’emporte pas de canons. En revanche, elle conserve les capacités de combat du monoplace. Le prototype du Mirage 2000B vola le 10 octobre 1980 aux mains de Michel Porta. Elle sera construite à 52 exemplaires, dont 33 pour l’Armée de l’air. Les 14 premiers sont au standard S3, avec le M53-5 et le RDM. Les suivants sont au standard S4, avec le M53-P2 et le RDI. Elle entre en service en 1984. La plupart furent regroupés au sein de l’ECT (Escadron de Chasse et de Transformation) 2/2 Côte d’Or. Le 2000N-K2 donna naissance à une version apparue après la guerre du Golfe : le 2000N’, qui devint 2000D (pour Diversifié). L’absence d’un appareil performant en attaque au sol, capable d’opérer de nuit et de délivrer des munitions à guidage laser, était flagrante lors de la guerre du Golfe. La production soviétique, massive, se concentre sur des modèles rustiques dont les performances croissent au fur et à mesure du conflit : famille de chasseurs Yakovlev, Mikoyan-Gourevitch (Mig), Lavotchkine. L’empire du soleil levant dispose grâce au Mitsubishi A6M de sa Marine, le « Zéro », d’une supériorité initiale dans le Pacifique. La lutte contre les bombardements nocturnes nécessite la création et le développement de la chasse de nuit qui regroupe des appareils de jour modifiés, ou des appareils spécifiques. Les premiers radars embarqués commencent à fonctionner en opérations. Les recherches destinées à produire des chasseurs de plus en plus performants aboutirent entre autres à l’apparition, en opérations, des premiers avions à réaction, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les premiers furent les Messerschmitt 262 allemands, mais ils furent peu utilisés car l’État-Major les destinait plutôt au rôle de chasseur-bombardier. Les Gloster Meteor anglais apparurent également à la fin de la guerre, mais n’effectuèrent que des interceptions de V1 et quelques missions d’attaque au sol, sans rencontrer d’avions ennemis. ]. Les avions irakiens effectuèrent également des attaques anti-navires avec des Exocet, touchant plusieurs pétroliers et, le 17 mai 1987, un bâtiment américain (l’USS Stark, officiellement, une erreur de tir). Plusieurs Mirage F1 irakiens furent abattus durant la Guerre du Golfe (1990-1991), d’autres se sont réfugiés en Iran et figurent maintenant dans l’arsenal de l’armée de l’air iranienne. Le 20 avril 2011, deux Mirage F-1 français engagé dans l’intervention militaire en Libye à court de carburant ont atterri d’urgence à Malte pour se réapprovisionner. Ils étaient repartis au bout de deux heures après s’être réapprovisionnés. Mirage F1 R, version d’export du Mirage F1 CR. Dans la pratique, la désignation des versions d’export – dont l’équipement varie d’un pays à l’autre – est assez confuse car certains avions appelés Mirage F1 A sont en fait des Mirage F1 E ou inversement. De plus, la désignation comporte une ou deux lettres supplémentaires par pays, qui peuvent être placées soit avant soit après la lettre désignant la version. Espagne : 91 avions (désignation locale C.14); 73 d’origine, 5 achetés à la France et 13 achetés au Qatar. Tout comme les appareils russes de sa génération, le Su-33 est doté d’une avionique certes efficace, mais quelque peu dépassée par celles que l’on peut trouver dans les chasseurs occidentaux. Bien que polyvalent, le Su-33 est incapable d’emporter et d’utiliser des armes guidées tels que des missiles à guidage laser. Exception faite du fameux missile anti-navire Kh-41 qui est en réalité déjà programmé et guidé par un navire allié. Tout comme le Su-27, le Su-33 souffre de l’absence de missiles à guidage radar actif. Bien que les missiles russes à guidage radar semi-actifs soient très fiables, leur principe même empêche d’engager plusieurs cibles simultanément. De plus, le pilote doit éviter effectuer de manoeuvres évasives une fois le missile radar tiré, jusqu’à ce que ce dernier ait atteint sa cible. Le Su-33 est un appareil embarqué. Et c’est à l’issue d’un apprentissage nécessitant rigueur et précision que son pilote aura l’honneur et le plaisir de défendre la flotte alliée et d’appuyer des assauts sur les bases ou flottes ennemies. Dans tout meeting aérien, les démonstrations des avions de chasse sont les plus attendues. Cette année, le buzz porte sur le chasseur de dernière génération F-35, qui volera pour la première fois au Bourget. Dans la catégorie des avions de combat, F-35 et Rafale vont se partager le ciel du Bourget, l’Eurofighter Typhoon restant à terre, tandis que les sanctions contre la Russie dissuadent celle-ci d’envoyer ses Soukhoï. Rafale contre F-35 Lightning II, la compétition est mondiale et ne fait que démarrer. Avec un net avantage pour l’avion conçu par le Pentagone et développé depuis 1996 par Lockheed Martin, puisque le F-35 bénéficie de la profondeur du marché américain avec 2.450 appareils programmés pour l’armée américaine ! Pour l’heure, le F-35 n’est à l’oeuvre que dans l’US Air Force et à l’exportation – des premiers exemplaires ont été livrés à Israël. Le jet a d’ailleurs été l’une des premières cibles du président des Etats-Unis, Donald Trump, qui, aussitôt installé à la Maison-Blanche, a dénoncé les dérives budgétaires du programme et obtenu des promesses de baisse de coûts. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste réputé de ce vol en L-39 à Reims.