Dans cette interview, Donald Trump s’en est également pris à un de ses alliés, son ministre de la Justice Jeff Sessions, à qui il reproche de s’être récusé au profit de Robert Mueller pour prendre la tête de l’enquête sur les liens suspects entre la campagne du candidat et la Russie : les démocrates sont vraiment puissants au sein du ministère de la justice […] Jeff Sessions n’a jamais réellement pris le contrôle du ministère et c’est quelque chose d’assez incroyable. »
Trump s’est également emporté contre une disposition du système judiciaire américain, qui permet à des personnes poursuivies de voir baisser les charges prévues contre eux s’ils ont des informations intéressantes à donner. Soit précisément le cas de Michael Cohen, accusé de violation des lois sur le financement électoral, a passé un accord de plaider-coupable avec les autorités, qui pourrait le faire collaborer avec le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’épineuse enquête sur le dossier russe. « Ca devrait presque être interdit. Ce n’est pas juste, ça incite à dire des mensonges. » Et ce alors que la Maison-Blanche avait déjà assuré mercredi que Donald Trump n’était « pas du tout inquiet » des éventuelles révélations que pourraient faire Michael Cohen.